conventions génétiques |
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Mercredi, 21 Septembre 2011 23:52 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L’allèle est représenté par : - soit une association de deux lettres alphabétiques simple ou affectée du signe + en exposant: La nature ( majuscule ou minuscule) de la lettre unique choisie (ou de la première lettre de l’association des deux lettres) est fonction des situations : 1.1 Première situation: dominance et récessivité. 1.1.1 Cas où aucune précision n’est donnée sur le type sauvage ou non des caractères étudiés : alors l’allèle récessif est toujours représenté par une lettre minuscule, et l’allèle dominant par une lettre majuscule. 1 ère notation : les lettres choisies sont souvent ( mais pas obligatoirement) des initiales des caractères étudiés. Exemple 1. Chez la souris, le caractère « pelage gris » est dominant et le caractère « pelage blanc » est récessif. Exemple 2 : Chez la drosophile, les caractères « corps gris » et « ailes longues » sont dominants et les caractères « corps noirs » et « ailes vestigiales », récessifs. -Lorsque l’étude porte sur plus d’un couple de caractères, il devient difficile d’identifier les allèles d’un même gène en adoptant cette notation. En outre, cette notation est de moins en moins utilisée de nos jours. 2ème notation : L’allèle dominant est représenté par la même lettre désignant l’allèle récessif en majuscule. 1.1.2.Cas où des précisions sont données sur le type sauvage ou muté des 1.1.2.1 Le caractère muté est récessif Dans l’exemple 1 précédent, admettons que le caractère « pelage gris » soit sauvage et dominant; on représentera alors les allèles de la façon suivante :b désignant l’allèle muté (« pelage blanc »), b+ ou + représentera l’allèle sauvage. Dans l’exemple 2 précédent, admettons que les caractères « corps gris » et « ailes longues » soient sauvages et dominants; on aura alors : · 1.1.2.2 Le caractère muté est dominant On désigne l’allèle muté par une lettre alphabétique (ou l’association des deux lettres) majuscule ; cette même lettre avec le signe + en exposant ou +, représentera l’allèle sauvage correspondant. : chez les êtres haploïdes, l’utilisation du signe plus (+) toujours associé au signe (-) présente certaines particularités : Exemple 1: un individu de génotype A+B+C-D- est dit prototrophe pour les substances chimiques A et B d’une part et auxotrophe pour les substances C et D d’autre part .Cela veut dire que l’organisme de l’individu en question est capable de synthétiser A et B à partir de précurseurs ; et incapable de synthétiser C et D. L’individu sauvage aura pour génotype A+B+C+D+ Exemple 2 : une bactérie de génotype lac+gal- est une bactérie capable d’utiliser le lactose parce qu’elle peut synthétiser les enzymes nécessaires pour la dégradation de ce glucide. Cependant, cette bactérie est incapable d’utiliser le galactose. 1.2 Deuxième situation : Codominance Les deux allèles du gène sont représentés par deux lettres majuscules ou minuscules, différentes ou non, au choix de l’utilisateur. Si l’on opte pour la même lettre alphabétique, on prend soin de les différencier : Exemple : R et R’; ou R1 et R2 ; r1 et r2 ; A et B etc. 1.3 Cas spécifique du polyallélisme Dans le cas de polyallélisme, les mêmes conventions sont respectées avec quelquefois de légères variances : Exemple 2 : dans le système ( ABO) des groupes sanguins, il existe trois allèles : A ; B ; et o. Le troisième allèle est récessif par rapport aux deux autres. 2. Représentation du phénotype Exemple 1 : - pour la souris grise, on aura, en fonction du choix du candidat ou des données imposées dans l’exercice: [G ] ou ( G ) ; - pour la souris blanche , on aura : [ b ] ou ( b ). Exemple 2 : . [ G L ] ou (G L) - pour la drosophile au corps noir et aux ailes vestigiales on aura :[n vg] ou (n vg). : l’utilisation des crochets est nettement plus répandue que celle des parenthèses qui est en voie de disparition. 3. Représentation du génotype. Dans l’écriture du génotype, doivent être représentés tous les allèles présents dans la cellule de chaque gène étudié. Exemple: la bactérie dont le phénotype s’écrira [T+L-Gal-Lac+] aura pour génotype: T+L-Gal-Lac+ Chez les diploïdes, l’écriture du génotype doit rendre compte des situations suivantes : Il existe deux types de notion: la notation linéaire et la notation fractionnelle. 3.1 Notation linéaire : elle consiste à écrire de façon linéaire les lettres alphabétiques représentant les différents couples d’allèles .
: Une autre écriture du génotype consiste à utiliser une lettre majuscule pour symboliser le locus sur chaque chromosome. Les différents allèles susceptibles d’occuper ce locus sont portés en exposant. Exemple : soit C le locus du gène responsable de la couleur du pelage de la souris. La souris blanche aura pour génotype : CbCb ; et la souris gris : CBCB ou CBCb. - S’il s’agit d’un seul gène, on utilise une simple ou une double barre de fraction pour séparer les deux allèles. - S’il s’agit de plusieurs gènes , l’écriture doit rendre compte de l’indépendance ou de la liaison de ces gènes. * 3.2.1.Une barre unique ou une double barre pour chaque couple d’allèles si les gènes sont indépendants. Reprenons l’exemple de la drosophile en admettant que le gène gouvernant la couleur du corps et celui gouvernant la taille des ailes soient indépendants : on aura les écritures suivantes.
* 3.2.2 Un barre unique ou une double barre de fraction pour l’ensemble des couples d’allèles considérés si les gènes correspondants sont liés.
3.3 Cas particulier de l’hérédité liée au sexe Dans le cas de l’hérédité liée au sexe, on utilise couramment les lettres X et Y (ou bien Z et W) symbolisant les chromosomes sexuels, affectés des lettres représentant les différents allèles. Exemple : le daltonisme est une tare récessive totalement liée au sexe et dont l’allèle est porté par X; soit d , cet allèle: - Dans le cas de l’hérédité liée au sexe, on peut également écrire le génotype en utilisant des double barres; la barre représentant X est nettement plus longue que celle symbolisant Y ; cette dernière présente un crochet. Précisons que ce type de symbolique est de moins en moins utilisé de nos jours. 4. Pedigrees ou arbres généalogiques L’espèce humaine est un matériel particulièrement difficile à étudier du point de vue génétique d’une part à cause de la trop longue durée des générations et d’autre part à cause des règles morales qui régissent les unions. - les générations sont désignées par un chiffre romain - les individus sont désignés par un chiffre arabe
Exemple : Madame D, atteinte d'une tarre appelée xeroderma pigmentosum, est l'ainée des deux enfants d'un couple sain. Sa petite soeur et l'époux de cette dernière, tous sains, ont trois enfants dont deux filles. Le garçon, l'ainé des enfants, et sa soeur cadette sont tarés.
- pour d ésigner Madame D, on écrira: soit II1 , soit II(1). Merci de votre visite Ce sera un plaisir pour moi de connaître vos impressions et suggestions pour prendre contact, veuillez cliquer ici
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